Hier ma conjointe avait affaire à Magog, elle en a profité pour aller faire un petit tour sur notre terre.

Voici ce qu'elle a trouvé sous un pommier sauvage près de la maison...







Elle ne lui a pas touché mais elle a eu l'impression que c'était tout frais. Par les pis très développés, elle a cherché à voir si le ou les veaux n'étaient pas toujours autour...

Tant ma conjointe que moi ne sommes pas chasseurs mais nous n'avons rien contre ceux qui chassent. La chasse est un sport utile et nécessaire mais... Qui met autant d'effort à chasser devrait mettre autant d'efforts sinon plus à la récupération de son gibier...

Personne n'a cette année encore l'autorisation de chasser sur notre terre. Pour ce que j'en sais, cette femelle a pu être touchée à 2 ou 3 terres plus loin. À ce que je comprend, personne ne peut nuire à la récupération d'un gibier. J'en déduis qu'un chasseur peut et doit chercher son gibier sur les lots voisins au besoin. J'ai pas de problème avec ça. Tout plûtot que gaspillage.

Peut être la recherche était-elle en cours... Que ma conjointe n'ait vu personne ne prouve rien. Peut être qu'on était dans l'attente avant la recherche... Peut être aussi attendait-on l'arrivé d'un chien de sang... J'en sais rien !

J'y retourne vendredi, je verrai bien si la carcasse sera toujours là.

Qu'en pensez-vous ?


Dominik

C'est vraiment dommage et le tir laisse vraiment à désirer! Mais bon, c'est peut-être un coup de malchance aussi.

Quand j'ai passé mon examen pratique pour l'arc il y a 5 ans environ, j'étais découragé de voir 2 autres personnes de mon groupe obtenir leurs permis. À 15 mètres ça tirait limite dans la zone vitale, en plus je me souviens qu'il y en a un qui avait tellement une mauvaise technique que sa corde touchait son bras à chaque tir! Imagine quand ces personnes font des tir à 30 mètres! Fallait que j'en parle

Merci de ton commentaire JPelletier !

Bien sûr comme je ne chasse pas, je ne connais pas grand chose à l'arbalète... Mais je pense pas que ce soit là un si mauvais tir. La plaie qu'on voit, si basse sur le ventre, me semble être un trou de sortie. Le tireur devait être en hauteur avec le chevreuil très près sous lui. Ce qui a dû faire la différence c'est le point d'entré de la flèche et conséquemment les organes qui ont ou non été touchés...

Passer au travers d'un chevreuil sans toucher quoi que ce soit qui soit immédiatement mortel, ça c'est décevant sinon inquiétant ! Oui, ça l'a tué (la plaie de sortie me semble ulcérée) mais en combien de temps, avec quelles souffrances inutiles ? Il me semble qu'en pareille situation la slug d'un 12 ou le 150gr d'une 30-30 aurait eut meilleur résultat. Pas 3 jours après le tir...

Mais peut être que je me trompe...


Dominik

En fait le 12 avec slug ou la 30-30 n'auraient pas été une bonne alternative, étant donné que c'est la saison de chasse a l'arc et arbalete.

pour ce qui est de dire que En fait, rarement un tir, même bien placé va être immédiatement mortel, La mort survient habituellement suite au sectionnement de vaisseaux sanguins qui entraine la mort par noyade ou manque de sang. Dépendant du tir et de l'animal, il peut faire plus ou moins long avant de mourir

D'accord avec toi Dominik. Quand on tire sur un gibier, on doit faire tout son possible pour le retrouver; c'est la moindre des choses. Aussi, savoir tirer est une chose et retrouver la piste d'un gibier blessé en est une autre.

Le chevreuil retrouvé paraît gonflé. Cela fait plusieurs heures qu'il a été tiré

Ha ?
Judicieuse observation Trouvsabot ! Ça fait donc un moment qu'elle est là et y sera certainement encore quand j'y retournerai...

Je me suis amusé à lire sur la "létalité" de l'arbalète appliquée au chevreuil. Les recherches que j'ai lu parlent de jusqu'à 50% de chevreuils touchés et non-retrouvés... Ces chiffres donnent à réfléchir. Pour 11,000 et quelques chevreuils abattus, retrouvés et déclarés l'an dernier au Québec, combien de plus ont été atteints et non-retrouvés ? Je n'accuse ici personne de quoi que ce soit. La saison arc-arbalète est géniale. Le gibier n'est pas encore trop aux aguets, les bois sont tranquilles et le temps encore assez doux. Génial ! Je me questionne juste sur cette arme qui lorsque utilisée correctement ne parvient pas à tuer efficacement la moitié du temps... Il me semble que j'ajouterais cette période à celle de la poudre, il y aurait beaucoup moins de gibier tué inutilement...

Bon... Le moment venu, j'accrocherai son crane avec les autres au dessus de la porte de ma shed. Je pense que je dois plus de la moitié de mes crânes aux arbalètiers, les plus beaux, souvent avec des bois. Les autres me viennent des coyotes l'hiver.

Merci,

Dominik

«Je me questionne juste sur cette arme qui lorsque utilisée correctement ne parvient pas à tuer efficacement la moitié du temps... Il me semble que j'ajouterais cette période à celle de la poudre, il y aurait beaucoup moins de gibier tué inutilement...»

Pas d'accord du tout. J'ai justement tué ce matin un chevreuil avec mon arbalète plus tard que ce matin. Le cerf sous l'impact a fait quelques pieds puis il est tombé et a succombé à la blessure en moins de trois minutes (non pas au bout de son sang tel que mentionné précédemment...). Une arbalète suffisamment puissante, équipée de flèches qui ont de bonnes pointes, tue un chevreuil correctement. Le seul hic de cette arme, elle n'a pas de portée. Au chasseur d'en tenir compte !

Un chasseur soit qu'il ne pratique pas son tir, soit qu'il ne connaît pas les limites de son arme ou qui tire en épais genre «pour s'essayer au cas ou ça tomberait»... donnez-lui n'importe quelle arme et il ne fera que animaux des blessés !

Malgré tout, il faut aussi accepter que même en prenant toutes les précautions du monde, on peut aussi à la chasse blesser un animal et le perdre.

En 2016, avec tous les moyens a notre disposition, ceci devrait être EXCEPTIONNEL! mais malheureusement il en est tout autrement....Peu de chasseurs peuvent prospecter la nuit venue et devraient chercher de l aide!

le probleme n'appartient pas qu'aux utilisateurs d'arbalete ou de fusil a poudre noir.
demandez a des guides de chasse, vous verrez.

pour avoir travaillé a Anticosti plus de 8 ans, combien de chasseur de *bureau * arrive la bas, sortent leurs carabines pour la 1ere fois depuis 51 semaines....

quand, a chaque saison, 4-5 supposé chasseurs s'ouvrent l'oeil a coup de télescope.....

c'est incroyable.

C'est effectivement triste! Je suis chasseur à l'arc et pour 12 chevreuils récoltés j'en ai deux de perdu. Mais ce n'est pas faut d'avoir essayé de les trouver. J'aurais ta phrase en tête la prochaine fois que je vais chercher un chevreuil: autant de préparation que de recherches.
Je groupe dans trois pouces à 50 mètres, mais je me place toujours où je n'ai que la possibilité de faire un tir de 20 mètres max pour m'enlever toute tentation d'un tir qui pourrait être manqué. Je n'ai pas encore un chevreuil de tiré a plus de 15 mètres. Pourtant il en manque deux...vl'a deux ans j'ai atteins une femelle au cou, elle était à 25' pourtant lors de la décoche elle a entendu le game tracker que j'utilisais ( petite corde nmnter sur la flèche) elle a décampé en se retournant. Je n'aurais jamais cru cela possible, battre de vitesse mon tir à 25'. Imaginé ce qu'un chevreuil peux faire avec un tir à 30 mètres ou plus! Ce n'est pas impossible, mais très risqué! En tout les cas je suis toujours disponible pour tt mes amis chasseurs pour les aider dans leurs recherches de chevreuil

Il y a quelques années, une paire d'amis ont chassé sur ma terre durant une semaine à l'ouverture arc/arbalète. Très bons chasseurs, ils ont patiemment réservé leurs tirs jusqu'à l'atteinte de leur objectifs. À la toute fin de leur séjour, l'un d'eux tira finalement sur un petit buck. Ces très bon chasseurs après avoir longtemps cherché m'ont appelé à Montréal. Comme je connais très très bien ma terre, j'ai aussitôt mis mes culottes et suis parti vers l'Estrie.

Jusqu'à tard en soirée, à 3, on a cherché et cherché sans sang à suivre, sans rien trouvé. Au matin suivant, les chasseurs ayant quitté, j'ai recommencé les recherches, sans résultat encore...

On avait parlé d'appeler un conducteur de chien de sang mais, à ce moment là, ce n'était pas si développé qu'aujourd'hui, on était mal informés...

Ce n'est que le week-end suivant qu'en entendant le boucan des corneilles que je l'ai finalement trouvé au coeur d'une petite talle de fougères achevant de se désecher. Trop tard pour la viande évidemment. La carcasse avait été abondamment visitée... Il se trouvait sur la terre de mon voisin à peut être 700 pieds du lieu de tir. Durant la recherche, plusieures fois je suis passé tout à côté sans jamais le voir.

J'ai appelé mon chasseur pour lui dire que j'avais trouvé son chevreuil. Après lui avoir raconté tout ça, on s'est entendu pour que le moment venu je lui envoie le crane/panache...

L'hiver à passé. Au printemps, le crane n'était plus là... Je rapelle mon chasseur, on est déçu tous les deux mais ça va... Au début de l'automne suivant j'ai la "garde" de l'immense chien de mon fils aîné... On se promène, le chien ne n'écoute à peu près pas, quand je le vois avec quelque chose de gros dans la gueule... Je l'appelle mais pas de danger qu'il s'approche... Il a fallu rusé pour qu'il dépose finalement ce qu'il avait dans la gueule. Ben oui, bien sec et encore en bon état, c'était le crane du petit buck...

J'ai finalement rencontré mon chasseur et lui ai remis le crane de son chevreuil... Tout n'a pas finalement été perdu !

Dominik

Lorsque je mets la main sur l'animal abattu, je suis content. J'ai vécu des mauvaises expériences à la carabine, comme à l'arc.

Grâce à un bon mentor, j'ai appris comment chercher un chevreuil après le tir.

Après le tir, toujours observer la réaction du chevreuil. Part-il au saut la queue en l'air ? Part-il en courant la queue entre les jambes et le ventre à terre ? part-il en marchant avec le dos arquer ? Il faut toujours remarquer la direction générale où il va, et quel est le dernier endroit où on l'a vu.

L'importance de trouver du sang ...

L'excitation et l'énervement nous poussent à aller trop vite. Il est tellement important de trouver les gouttes de sang et de les suivre patiemment. Si on va trop vite, on peut piétiner les feuilles, branches, etc... et perdre les indices nécessaires pour réussir à retracer notre gibier. A partir du point d'impact, je tente de trouver les premières gouttes. Je suis la direction où l'animal est parti. On apporte toujours des papiers mouchoirs pour essuyer les feuilles si jamais on est pas sûr qu'il s'agit de sang ou de gouttelettes d'eau... habituellement sur un tir dans les organes vitaux, le sang est vraiment apparent 50 à 100 pieds plus loin.

Tout le monde aura son ou ses histoires... en voici des miennes:
- Chevreuil atteint dans la pointe inférieure du foie avec un .270 win. On l'a retrouvé chez le voisins à environ 1,5 à 2 km du lieu du tir. Beaucoup de sang au début, très peu à la fin. On l'a levé une fois 2,5 heures après le tir.
- Chevreuil atteint aux deux poumons avec une flèche. Aucune goutte de sang dans le champ de trèfle sur 250 pieds. Mort dans le fossé sur le bord du champ.
- Chevreuil atteint au coeur avec un poudre noire cal. 50. Je l'ai vu basculer après une course de 200 pieds. Seulement trouver du sang sur les 50 derniers pieds...

Voici mon récit de chasse cette année:

Mardi après-midi, vers 15h15, une femelle seule se présente, un peu trop jeune à mon goût, je laisse passer. Vers 16h15 un spike se présente, automatiquement éléminé, je le laisse partir. Vers 17h05, une belle femelle se présente, assez costaude. Elle est à 30 verges, de côté, devant moi. J'ai pris un tir en visant les poumons. J'étais très très confiant de mon tir. J'attends une dizaine de minutes et je descend cherche ma flèche. Le sang est de couleur orangé sur les plumes blanches, ça regarde bien. Je reviens à ma cache et décide d'attendre 40 minutes supplémentaires avant de me lancer à sa poursuite. Je me dirigea alors derrière la colline où je l'avais vu s'enfuir. Je trouve quelques gouttes de sang, rien d'important mais cela me confirme que je suis sur la bonne voie. Après avoir fait environ 200', je tombe face à face avec elle, toujours vivante, couchée devant moi à 50' me fixant des yeux. Erreur #1: je n'avais pas mon arbalète avec moi. Erreur #2: je décide de remonter chercher mon arbalète et de redescendre, mais évidemment elle n'était plus là. J'ai aussitôt remonté au chemin, pris mon téléphone et contacta un conducteur de chien de sang. Après m'avoir posé quelques questions, celui-ci décide de venir me donner un coup de main.

À son arrivé, il semble confiant que mon tir était au poumon. Nous avons repris le chemin du chevreuil du début, le chien a tout de suite pris sa voie et a fait environ 800' avant de trouver une seconde couche. Le conducteur a pris la température du sol et il était encore chaud, signe que nous repoussions la bête. Nous avons pris la décision de prendre une pause de 2 heures avant de continuer les recherches vers 23h00. C'est à se moment que le ciel nous est tombé sur la tête et que la plus torrentielle a débuté, cela ne regardait plus très bien. Nous avons poursuivi les recherches jusqu'à 1h00am, le chien avait perdu sa voie probablement à cause de la pluie.

Ce fut une expérience déchirante, désolante. J'étais en colère contre moi, comment j'avais pu manqué un tir aussi parfait?! Par contre, j'ai été impressionné par le travail du conducteur Marco Raymond et son chien Jocker. Ils m'ont beaucoup appris et ont mis tous les efforts possibles pour retrouver cette femelle. Ma seule consolation est que le tir n'était peut-être pas mortelle, nous ne le serons probablement jamais.

Morale de l'histoire: La chasse commence par un très bon tir et si on ne voit pas l'animal tomber, il est préférable de laisser beaucoup plus de temps que de moins en laisser...!

Alors voilà, je suis arrivé sur ma terre il y a pas long. De mon chemin j'ai regardé si le chevreuil était toujours là. Rien, il n'était plus là...

Après avoir rentré mon stock et bien arrosé les 15 chênes que j'ai ramassé à la pépinière Casse-Noisette, je suis allé voir de plus près. Rien, aucun poils, chair, viscères, rien... J'étais contant, le chasseur avait retrouvé son chevreuil !

Et puis j'ai regardé dans la petite érablière derrière. Les feuilles au sol avaient été retournées. Quelque chose de lourd avait été tiré. Et puis, j'ai trouvé un morceau d'intestin et puis comme enterré dans les feuilles, j'ai trouvé ce qui restait de la carcasse absolument dévoré. J'ai pris des photos mais vous pouvez tout aussi bien imaginé...

Le crane était complétement mise-à-nu presque prêt à être accroché sur ma grange mais, comme les veaux que je retrouve au printemps victimes des coyotes, son museau était arraché. J'ai dans l'idée que mon coyote dominant est encore bien là.

Sur mes caméras, loin en arrière plan, je vois apparaître le cadavre, je vois ma conjointe le découvrir et puis vers 2h15 la nuit suivante j'ai plusieurs photos d'un noir absolu... Le lendemain matin la carcasse n'était déjà plus là...

Si hiker39, trappeur à Stanstead, lis ceci; il est plus que bienvenu sur ma terre...


Dominik

Salut Walterkilo.

Je ne pense pas que l'arbalète soit le seul facteur déterminant dans la létalité de cette dernière.

Personnelement, l'arbalète est mon arme de prédilection a cause justement du fait que c'est beaucoup plus technique d'abattre un chevreuil, ou tout autre animal, avec celle-ci.

Mais, je suis un chasseur consciencieux! Et c'est surement la la différence. J'utilise une pointe de chasse dévastatrice qui assure une mort efficace et rapide parce que je déteste faire souffrir un animal. Mon premier chevreuil est tombé ou il a été atteint, il a pas fait 3 pieds, j'ai pas eu de difficulté a le trouver. Mon deuxième a fait a peine 75 pieds. Je l'ai entendu tomber et faire son dernier souffle, 3 secondes et c'était terminé. Mon quatrième était un peu plus gros et a été un peu plus loin, mais je l'ai aussi entendu tombé, 5 secondes maximum.

Tu va me dire "T'as oublié le troisième." mais non, pas oublié. Lui, je l'ai abattu avec une 243 semi auto. La première balle est allé dans la partie vitale, très bien placé, il a fait 50 pieds et était encore debout. La deuxième aussi, bien placée, un autre 50 pieds et encore debout. C'est la troisième qui l'a achevé et mort sur le coup.

Maintenant tu comprend pourquoi c'est mon arme de prédilection l'arbalète.

Mais c'est ça. Tout ce que je veux dire c'est que c'est pas simplement l'arme. Il faut être responsable et mettre tout les efforts pour bien abattre, mais surtout, pour retrouver son gibier.

Une bonne pointe de chasse et la majeur partie du travail est fait.

Pour les curieux, j'utilise les pointes Rage Chissel Tip. Avant j'utilisais celle avec 2 lames d'une largeur de 2 pouces. Tsé, une fente de 2 pouces en travers d'un chevreuil, c'est certain qu'y va pas loin. Cet année j'ai changer pour un modèle 3 lames de 1.5 pouces, des fentes moins grandes mais en triangle (ou étoile), ça fait tout autant de dommage. Sur mon dernier, c'était tellement facile de suivre la trace, c'était comme si y'avait mis des pancartes tout le long jusqu'à lui. (Pisse dans la neige en marchant l'hiver pis c'était pareil. lol)