JJ (vous permettez que je vous appel par votre prénom
)
A mon avis la polémique à pris de l'ampleur peut-être simplement de la façon que le sujet a été amené.
Ca aurait été peut-être plus facilement accepté si vous aviez simplement posé la question suivante:
Hey les gars comment pourrais-je faire un champ fonctionnel sans utiliser de Round-up ou de la machinerie lourde cette approche va un peu à l'encontre de mes convictions....vous auriez peut-être été surpris des réponses qu'on vous aurait amené...du moins les échanges auraient été un peu plus constructif que ce qu'il y a eu à date sur le sujet.
J'ai lue dans des posts précédents que vous avez quand même fait le tour de votre secteur pour savoir ou mettre un potentiel foodplot....et votre raisonnement sur la localisation est tout à fait correct...pour ma part on a fait le même cheminement. Il arrive parfois comme conclusion que le secteur n'offre aucune place pour faire un foodplot et c'est correct comme ça.
Dans ce cas faites comme R Thibault si nos ancêtres ont eu la décence de faire un petit chemin forestier sur votre lot ça pourrait être un bon début comme emplacement....sans plus.
Je ne crois pas que les chasseurs aménageurs n'aient les moyens de raser 1 acre de forêt mature, ou de conifère , ou d'assécher une swamp, comme certains le croit...pour en faire un foodplot...la plupart profite d'opportunité...coupe forestière, restauration d'un vieux champs agricole, champs de sapin de noël etc....etc...ou d'ouverture naturelle déjà présente en forêt. Les forêts de pruches, cèdrière, hêtraie etc....ont trop d'importance pour la biodiversité pour aller se faire une grosse patch de trèfle c'est l'évidence même. Une érablière (culture pure est pourrie en terme de biodiversité...) si par hasard 4-5 érables sont entrain de mourir que vous décidiez de les abattre ca vous ferais une trouée probablement suffisante pour y faire une petite patch très intéressante....en prenant soin d'enlever les souches avec un tracteur ou en les brûlants dans un baril de métal (j'ai vue ça a qques parts) pour faciliter le travail du sol.
Pour les herbicides il ya des alternatives simples qui existent également. Pour les fertilisants selon mes observations sur nos champs agricoles, je remarque que la première année malgré que les sols soient d'origine agricole ils sont souvent pauvres et carencés en nutriments surement par l'usage intensif. La fertilisation à la première année est élevée...mais diminue rapidement avec les années, car une bonne partie de la matière organique et nutriment qui sont sequestré dans la plante demeure sur place par les déjection ou le fourrage restant qui s'y décompose...alors qu'en agriculture conventionnelle souvent la plante est retirée des lieux.
PS. Les marécages fait par DU pour le bonheur des ornithologues que je respecte et des chasseurs de canards sont des générateurs de GES. L'inondation de zone génère la décomposition des plantes qui génère du méthane en absence d'oxygène) et on sait bien que le méthane est un GES 21 x plus dommageable que le CO2. Mais bon, en bout de ligne le bilan de DU doit être positif sur l'écosystème sinon l'organismes serait remis en question.
Avis au ornithologue amateur, samedi matin avec ma copine j'ai fait lever une chouette rayée en bordure de mon champ de trèfle...mignon tout de même
Salutations
Yann
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