Chevreuil.net - Le site de référence pour le plein air au Québec




Suivre tous les blogues de Chevreuil.net

De la lumière, des feuilles et une banque d'images à la fine pointe de la technologie - Pourquoi les scientifiques du monde s'intéressent aux progrès de la recherche canadienne en télédétection

MONTRÉAL, le 19 juill. 2018 /CNW/ - Les Canadiens ont de la chance de vivre dans un pays reconnu pour la diversité de ses paysages, des côtes exceptionnelles des Maritimes aux vastes étendues de la toundra du Grand Nord, en passant par les plaines et montagnes de l'Ouest canadien. La biodiversité de ces milieux uniques est une source de fierté nationale et suscite la curiosité des scientifiques et des universitaires qui se demandent : comment pouvons-nous recenser rapidement l'incroyable biodiversité du Canada à l'aide de technologies de pointe?

Pour les aider à trouver la réponse, l'honorable Kirsty Duncan, ministre des Sciences et des Sports, a annoncé aujourd'hui un investissement de 4 millions de dollars dans la recherche fondamentale réalisée à l'Observatoire aérien canadien de la biodiversité (CABO).

Le CABO est formé d'un groupe multinational de chercheurs qui tentent de créer une banque centrale de « codes à barres spectraux » des espèces végétales importantes du Canada. Les nouveaux fonds sont attribués dans le cadre de l'initiative Frontières de la découverte du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), qui vise à financer les chercheurs qui s'attaquent à des priorités nationales et à des défis mondiaux, dont l'appauvrissement de la biodiversité.

La technologie sur laquelle sont fondés les travaux s'appelle la « spectranomique ». Il s'agit de l'étude de la combinaison unique des ondes lumineuses réfléchies par les feuilles d'une plante. Aux fins de ces travaux, certaines espèces végétales seront sélectionnées dans divers écosystèmes importants, par exemple les forêts, les prairies, la toundra et les tourbières. Le but principal des travaux est de faire de la spectranomique un outil puissant qu'il sera possible d'utiliser pour réaliser les études sur l'environnement, tout comme la génomique est utilisée pour étudier les gènes.

L'équipe compte des chercheurs de quatre universités canadiennes (Université de Montréal, Université McGill, University of British Columbia et Université de Sherbrooke), du Centre de recherche en aérospatiale du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) ainsi que de sept universités étrangères, dont la University of Minnesota, la University of Edinburgh, le Smithsonian Tropical Research Institute au Panama et la Leiden University aux Pays?Bas.

Cette banque d'images de végétaux canadiens, à la fine pointe de la technologie, pourrait aussi être utilisée par les futurs chercheurs en environnement qui surveilleront les effets de l'activité humaine sur les écosystèmes du Canada et du monde. De plus, ces travaux contribueront à attirer au pays davantage de chercheurs étrangers de talent et permettront au Canada de se positionner comme chef de file mondial de la télédétection aux prochaines générations d'étudiants d'acquérir les compétences et la formation dont ils ont besoin pour obtenir les bons emplois d'aujourd'hui et de demain.

Citations

« Le Canada est un modèle pour les chercheurs du monde entier. L'investissement fait aujourd'hui dans un domaine de recherche de pointe confirme au monde entier que nous accordons de l'importance au rôle que joue la science dans la connaissance et la protection de l'environnement. Je suis ravie de l'importance donnée à la collaboration internationale dans le cadre de l'initiative Frontières de la découverte et j'ai hâte de voir les résultats qu'obtiendront sans aucun doute ces équipes remarquables de scientifiques, d'universitaires et d'étudiants. »
- L'honorable Kirsty Duncan, ministre des Sciences et des Sports

« Ces investissements mobilisent les plus grands talents du Canada en recherche, en développement et en entrepreneuriat dans le but de transformer les découvertes en produits, services et procédés concrets. La collaboration en recherche crée un climat unique où les découvertes scientifiques, la perspective de l'industrie et l'aide gouvernementale confluent pour mener à des innovations qui peuvent véritablement profiter aux Canadiens. »
- B. Mario Pinto, président du CRSNG

« Nous sommes fiers de travailler avec de grandes organisations de recherche grâce à cette subvention Frontières de la découverte du CRSNG. L'Observatoire aérien canadien de la biodiversité nous permet de mettre à contribution l'expertise et les installations d'imagerie hyperspectrale du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) afin de former les brillants cerveaux de l'avenir et de collecter et d'analyser des données qui approfondiront nos connaissances sur la biodiversité canadienne. »
- M. Iain Stewart, président du CNRC

Faits saillants

  • Le projet de recherche universitaire touche à diverses disciplines des sciences naturelles et du génie, c'est-à-dire l'expertise en spectroscopie, en phylogénétique, en arpentage, en télédétection et en exploration de données.
  • Les fonds attribués au CABO constituent la quatrième subvention Frontières de la découverte du CRSNG; au total, plus de 16 millions de dollars ont été investis dans le cadre de cette initiative au cours des sept dernières années.

Liens connexes

Frontières de la découverte

Le CRSNG sur Twitter : @crsng_nserc 

À propos du CRSNG

Chaque année, le CRSNG investit plus de 1,2 milliard de dollars dans la recherche en sciences naturelles et en génie au Canada. Grâce à ces fonds, plus de 11 000 professeurs-chercheurs de calibre mondial font des découvertes et produisent des percées scientifiques. Ces fonds favorisent également les partenariats et les collaborations qui rapprochent les entreprises des découvertes et des découvreurs. Les partenariats que le CRSNG permet d'établir entre les chercheurs et les entreprises contribuent à orienter la recherche et développement et à relever les défis que pose le passage du laboratoire au marché.

Le CRSNG offre également des bourses et des possibilités de formation pratique à plus de 30 000 étudiants de niveau postsecondaire et stagiaires postdoctoraux. Ces jeunes chercheurs forment la prochaine génération de chefs de file en sciences et en génie au Canada.

 

SOURCE Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG)



Ça vous a échappé ?




@ Infolettre
Votre nom :
Votre courriel :*

Cegep de Baie-Comeau automne 2023