Merci pour le récit des Beagles
Pour rester dans le sujet, je ne pense pas que ce soit les poulets crus qui soient la conséquence de la maigreur des chiens et si c'était le cas il faut en effet rajouter à l'alimentation des matières grasses, surtout en période travail et en hiver, et les vermifuger régulièrement (certains vermifuges ne tue pas tous les vers), c'est ce que j'ai fait avec ma chienne et elle a repris du poids.
Voici un extrait trouvé sur le site BARF concernant la viande crue:
On sait que la cuisson prolongée des aliments à de hautes températures modifie leur structure chimique en profondeur. Hors, les aliments industriels pour chiens sont cuits longtemps à de très hautes températures (100° et plus). Certains chiens, suite à l’absorption de ces molécules chimiques rendues étrangères par la cuisson, vont développer une réaction allergique. Une alimentation naturelle crue, ou très légèrement cuite, permet de remédier au problème. Hormis ce facteur potentiellement allergisant, les effets néfastes de la surcuisson dans l’alimentation canine n’ont jamais été scientifiquement étudiés. Si on soupçonne depuis plusieurs années la cuisson excessive des aliments d’être la cause de cancers chez l’être humain, aucun chercheur ne s’est posé la question de savoir ce qu’il en était des effets de cette surcuisson sur la santé de nos animaux domestiques.
Ce que l’on sait en revanche, c’est que la cuisson rend la viande moins assimilable pour le chien, car elle détruit une grande partie des éléments naturels qu’elle contient.
Les enzymes digestives présentes dans la viande crue facilitent la digestion et, avec les antioxydants, aident à lutter contre les effets du vieillissement. Ces enzymes et ces antioxydants sont entièrement détruits par la cuisson. La destruction des enzymes contenues dans la viande fraîche entraîne une fatigabilité accrue des organes digestifs, cause de pathologies comme l’insuffisance pancréatique, le diabète ou la pancréatite. L’altération des antioxydants, quant à elle, accélère le vieillissement et favorise l’apparition des maladies dégénératives qui y sont associées, comme le cancer, les maladies rénales et cardiaques ou l’arthrite.
Enfin, la cuisson détruit totalement les vitamines fragiles, comme les vitamines A, B et C, essentielles au bon fonctionnement de l’organisme. Ces vitamines, les fabricants d’aliments industriels doivent donc les recréer synthétiquement pour les incorporer à leur produit en bout de chaîne. Parmi les vitamines de synthèse utilisées aujourd’hui existe la vitamine K3 ou ménadione. La vitamine K, essentielle au processus de coagulation sanguine, ne se trouve à l’état naturel que dans une très petite quantité d’ingrédients, raison pour laquelle les fabricants utilisent sa forme synthétique. Il faut pourtant savoir que la ménadione est connue pour ses effets toxiques sur le foie. A telle enseigne que son usage dans les produits destinés à la consommation humaine a été strictement interdit par plusieurs gouvernements dans le monde.
L’excès de céréales
Indépendamment des transformations chimiques induites par la cuisson et l’ajout de compléments de synthèse, la nature même des matières premières utilisées pour la fabrication des aliments industriels est à la source de nombreux troubles digestifs. Les flatulences quotidiennes, la mauvaise haleine, une très forte odeur de fermentation au niveau des selles, des selles malformées, parfois jusqu’aux diarrhées chroniques, sont les symptômes courants d’une intolérance digestive. De très nombreux chiens présentent ce type de symptômes à des degrés divers et leurs maîtres, en l’absence d’informations, considèrent souvent comme normal l’odeur pestilentielle qu’émet leur animal lorsqu’il excrète des gaz ou de la matière. En réalité, ces troubles sont le signe d’une hypersensibilité digestive extrêmement fréquente aux céréales comme le soja, le blé et le maïs, produits qui constituent la base protéinée et fibreuse des aliments préfabriqués pour chiens.
Quelles conséquences l’ingestion massive de céréales a-t-elle sur la santé de nos chiens ? Indépendamment des réactions allergiques qu’elles peuvent provoquer, les céréales contiennent une grande quantité d’hydrates de carbone (glucides) qui modifient le PH de l’estomac (font baisser l’acidité), augmentent la fermentation intestinale (favorisent le développement de parasites internes et la prolifération des gaz) et rallongent le processus digestif (d’où une stagnation des aliments dans le tractus digestif qui constitue un risque accru de pathologies graves comme les torsions d’estomac et les cancers). En effet, la transformation des hydrates de carbone en sucre demande au pancréas du chien un effort très important. Lorsqu’un chien mange quotidiennement une grande quantité de céréales, son pancréas travaille jour après jour des heures durant. Il s’use et se fatigue prématurément, d’où l’apparition fréquente et plus ou moins précoce d’inflammations du pancréas pouvant conduire à une insuffisance chronique et à la mort de l’animal. L’insuffisance pancréatique est d’autant plus redoutable que ses symptômes (selles malformées, pâles et nauséabondes, soif intense, fatigabilité accrue) sont souvent peu spectaculaires et n’amènent pas le maître à consulter en temps et en heure. Elle est donc souvent mal ou non diagnostiquée, alors qu’une alimentation adaptée pourrait prolonger dans de bonnes conditions la vie du chien qui en souffre, de quelques mois à plusieurs années pour les cas les plus précoces. Il n’est jamais trop tard pour bien faire : les régimes maison, à condition qu’ils soient alors élaborés avec l’aide d’un vétérinaire, sont particulièrement aptes à répondre aux besoins d’un chien malade, tout simplement parce que, contrairement aux aliments tout prêts, ils permettent de s’adapter à la problématique de chaque individu.