Voici le récit de ma chasse à l’orignal 2015.
Vendredi le 25 septembre 2015
Départ pour le Témiscouata pour la chasse sur des terres privées.
Samedi 26 septembre 2015
Je fais juste arriver à ma place de chasse que p’tit buck répond (sûrement aux bruit de mon déplacement car je n’ai pas fait d’appel) Il s’en vient dans ma direction sur un méchant ‘’runner ‘’. Je me dis que je vais avoir la chance de lui décocher une flèche. Mais la $%?&%$? de scie mécanique des voisins viens de partir assez proche de moi. L’orignal ne fait ni une ni deux et viens vers moi au trot et passe à environ 45 mètre de ma position. J’essais des appels pour le retenir mais rien à faire il sait ou il s’en va et ce ne sera pas dans mon assiette pour l’instant. J’ai l’impression que les voisins font exprès d’être dans le bois si tôt le matin à l’ouverture de la saison de l’arc. Reste de la journée assez chaud et plus rien ne bouge en nulle part.
Dimanche 27 septembre
Il fait chaud pas à peu près et aucun signe d’orignal frais dans les environs
Lundi 28 septembre
La chaleur se poursuit aucun signe d’orignal malgré une longue marche afin d’essayer de les localiser.
Mardi 29 septembre
Ben ils sont rendus où les orignaux. Ils ne doivent pas porter des pantoufles. La chaleur est là oui mais ils doivent quand même manger. La pluie et le vent sont aux rendez-vous en après midi et la température plus froide arrive. On décide de profiter de l’occasion pour aller se reposer pour reprendre des forces pour le lendemain.
Mercredi 30 septembre.
On se lève et déjeune. On sort dehors pour remarquer qu’il vente à écorner un bœuf pis qui mouille à boire debout. Bon …. On va se recoucher. Même si la température n’a pas changé on décide d’aller à la chasse en après midi. Il fait vraiment pas beau et le temps n’est vraiment pas l’idéal avec les forts vents et la pluie abondante. Arrivée sur place. Bonne nouvelle, il y a des pistes fraiches en bonne quantité. C’est la seul chose qu’on verra ce soir là.
Jeudi 1 octobre 2015
4 degré sans vent ni pluie. J’arrive à ma place de chasse par un vieux chemin de bois juste quand je commence à voir clair dans le bois. Je me positionne dans une zone de forêt mixte. Je fais une première séquence d’appel. Oups!!!! J’ai tu vraiment entendu une réponse. Pas sûr du tout. Je lance donc un autre appel et j’écoute… Wouaff!! Wouaff!! Oui ça répond pis ça se rapproche très rapidement de moi (ça viens de mon dos) Je n’ai pas le temps de me positionner que je le vois à travers les branches. Il est là à 35 mètre derrière moi, chu pas encore bien placé. Il bouge plus et fait encore des Wouaff!!! Wouaff!!! Je prends mon courage à deux mains et je lui lance un petit appel plaintif. Il part à nouveau dans ma direction. 30 mètres toujours incapable d’effectuer un tir. 25 mètres, il comment à être proche et je suis toujours incapable d’effectuer un tir. 20 mètres le cœur va me sortir de la poitrine tellement il bat fort. Il marche toujours en faisant Wouaff! 15 mètres $%?& y ben des branches. 10 mètres, j’y voit l’œil et ressent sa respiration. Ses Wouaff!! Me glace le sang tellement j’ai peur de le perdre. J’étire mon arc et il s’arrête à exactement 6 mètres. Il n’y a plus une branche qui nous sépare et il est parfaitement positionné. Je laisse partir ma flèche qui lui transperce les deux poumons pour en ressortir de l’autre côté. Il part à l’épouvante et j’ai beau essayer de le caller, il n’y plus rien à faire. J’écoute bien et je suis certain de l’avoir entendu tomber et d’avoir entendu son dernier souffle. Le shake me pogne tellement l’adrénaline qui coule dans mes veines est forte et tellement je suis heureux. Je ne sais juste pas comment gérer toutes ses émotions. Les yeux me roulent dans l’eau. Étant donné que l’orignal est parti sens contraire, je décide d’aller chercher mes partners afin de partager ma joie et de m’aider à le retrouver. Pas besoin de dire que tout le monde étaient bien content de me voir arriver les bras dans les airs en sautant sur place. On est alors parti rechercher mon trophée toute la gang. Ça pas été ben long car le sang était très abondant. On l’a retrouvé juste là ou je le pensais. Après, le fun à commencer pour le sortir du bois.
La preuve qu’il faut toujours garder espoir et persévérer.
Voici mon buck de 39 pouces
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